Gordon Brown a succédé mercredi à Tony Blair à la tête du gouvernement britannique. Il a fait du changement son mot d'ordre pour retrouver auprès de l'opinion la confiance perdue sur les champs de bataille irakiens.
Au terme d'une décennie passée dans l'ombre de Blair, l'ex-chancelier de l'Echiquier va devoir faire face à une opposition conservatrice vent debout dans les sondages et surmonter la lassitude des électeurs pour relever le défi d'un quatrième sacre travailliste consécutif aux prochaines législatives.
Tony Blair quitte le 10 Downing Street mais une nouvelle mission l'attend. Les Etats-Unis, la Russie, les Nations unies et l'Union européenne qui forment le "quartet" de médiateurs internationaux au Proche-Orient lui ont donné un mandat d'émissaire.
Le "quartet" lui demande de collaborer avec le président Abbas à l'édification des institutions indispensables au futur Etat palestinien, croit-on savoir de source diplomatique. "La priorité absolue est d'essayer de mettre en oeuvre ce qui est désormais le consensus dans la communauté internationale - à savoir que la seule façon d'apporter la stabilité et la paix au Moyen-Orient est la solution à deux Etats", a déclaré Blair avant même d'être nommé.
|