Jacques Chirac a achevé lundi sa visite en Inde avec en poche un contrat de vente de 43 Airbus et l'espoir d'une future coopération dans le domaine nucléaire. Le chef de l'Etat s'est employé à dissiper les accusations de xénophobie à l'encontre du groupe Mittal Steel qui a lancé une OPA hostile sur Arcelor.
"Nous n'avons rien contre une opération menée par un groupe étranger à l'égard d'un groupe européen", mais "c'est le droit aussi des Européens d'être soucieux des problèmes d'emploi", a rétorqué Jacques Chirac lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Manmohan Singh. L'OPA de Mittal Steel est "une offre dite hostile sans aucun projet industriel connu et révélé, et sans une concertation préalable contrairement aux usages". Dès lors, la réaction européenne, et française en particulier, est "une réaction naturelle et légitime", a-t-il affirmé.
la France espère décrocher le gigantesque marché des futures centrales nucléaires indiennes. Jacques Chirac soutient l'Inde qui cherche a obtenir un "ajustement" des règles internationales l'autoriserant à lancer son programme nucléaire civil, bien que non signataire du Traité de non prolifération nucléaire (TNP).
Jacques Chirac a assisté à la signature d'un contrat de 2,08 milliards d'euros pour la vente de 43 Airbus de la famille A320 à la compagnie aérienne India Airlines. Une commande qui conclue une tournée de quatre jours en Thaïlande et en Inde plutôt pauvre en contrats.
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