Marine Le Pen a scellé samedi son union avec Nicolas Dupont-Aignan, en lui promettant Matignon si elle gagnait la présidentielle, une alliance inédite critiquée par Emmanuel Macron et dénoncée par plusieurs responsables de droite comme "une trahison".
A huit jours du second tour d’une élection présidentielle hors norme, la candidate du Front national a vanté une "grande alliance patriote et républicaine qui incarne la recomposition que le pays attend", lors d’une conférence de presse commune avec le président de Debout La France.
"Présidente de la République, je nommerai Nicolas Dupont-Aignan Premier ministre de la France, appuyé par une majorité présidentielle cohérente", a aussi promis Marine Le Pen au lendemain du soutien annoncé de ce souverainiste.
L’accord conclu entre les deux comporte six "engagements" avec certains ajustements au programme du FN, notamment sur l’euro pour affirmer que "la transition de la monnaie unique à la monnaie commune européenne n’est pas un préalable à toute politique économique".
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