L'UMP était endettée à hauteur de 74,5 millions d'euros à la fin juin et se prépare à une cure d'austérité dans les années à venir mais reste solvable, affichant une trésorerie positive, selon les conclusions d'un audit présentées mardi.
Le premier parti d'opposition, qui s'est réorganisé sur fond d'affaire Bygmalion, a légèrement réduit sa dette au premier semestre de cette année puisqu'elle était de 79,1 millions à la fin de l'année dernière mais doit encore faire face à un gouffre financier.
"L'engagement que nous avions pris de faire toute la lumière a été tenu. Je pense que notre congrès redonnera l'élan nécessaire pour que les conditions soient réunies voire dépassées", a assuré Alain Juppé à la presse à l'issue d'un bureau politique.
Abondée de la dette issue de l'acquisition du siège du parti, la dette financière se situe à hauteur de 79,1 millions, précisent le conclusions de l'audit du mené par le cabinet Advolis, qui fait état de "fonds propres négatifs à hauteur de 40 millions d'euros". L'UMP, qui présente, selon l'audit, une trésorerie positive de 8,4 millions d'euros à fin juin, espère ramener sa dette à 55 millions d'euros d'ici 2017.
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