Angela Merkel et François Hollande se sont retrouvés à l'Élysée et ont affiché leur volonté d'"approfondir l'union économique et monétaire, demain politique", à la veille d'un sommet européen crucial alors que l'Espagne et l'Italie font de moins en moins face à la crise de la dette.
"Nous sommes aujourd'hui à la veille d'un Conseil européen important, nous avons déjà bien travaillé. Il y a eu des progrès, notamment sur la croissance qui a été l'objet de nombreuses discussions qui ont abouti", a déclaré le président français.
Des réformes structurelles dans les pays en difficulté seront "tout en haut de l'ordre du jour" au sommet de jeudi et vendredi à, Bruxelles, a souligné la chancelière, disant s'attendre à "des controverses" et à ce que "tous les yeux, ou du moins beaucoup d'yeux, soient braqués sur l'Allemagne".
"Mais les forces de la première économie européenne ne sont pas illimitées, et Berlin a déjà donné suffisamment de gages à l'Europe", a fait valoir Angela Merkel. Elle a répété son opposition à toute forme de mutualisation de la dette en zone euro tant que les possibilités de "contrôle et d'intervention" sur les budgets des uns et des autres n'auront pas été renforcées.
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