Après le non au référendum du 29 mai puis le sommet catastrophique de Bruxelles du 16 et 17 juin, où la Constitution européenne a été paralysée et le budget de la communauté bloqué, Jacques Chirac est plus que jamais affaibli et déstabilisé.
70 % des Français sont mécontents de lui selon le sondage IFOP-JDD, paru le 19 juin. Mais le président tente de reprendre la main sur le thème de l'aide aux pays en développement. Le Lundi 20 juin, il a inauguré la conférence internationale de Paris sur la microfinance, organisée par la France sur la proposition qu'il avait lancée lors du dernier G8, en juin 2004. Le développement du microcrédit doit permettre d'aider les exclus des prêts bancaires à monter des projets économiques.
Le 14 juin, il a décoré de la légion d'honneur le Père Francisco Van der Hoff, fondateur du commerce équitable soulignant ainsi une réponse efficace au libéralisme débridé très en vogue ces temps-ci.
Par contre en politique intérieure, le chef de l'Etat ne semble plus rien maîtriser. Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy pilotent le gouvernement en roue libre en attendant de s'entretuer. Si seulement la France pouvait obtenir les Jeux olympiques de Paris, le 6 juillet, à Singapour, le chef de l'Etat pourrait enfin regagner un semblant de stature.
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