Alors que les syndicats font du retrait du CPE un préalable à toute discussion, les parlementaires UMP souhaitent encore de leur part des concessions. Une issue de la crise est loin d'être imminente . Pour l'heure, les parlementaires se contentent d'écouter les syndicats lors des entrevues organisées après la manifestation massive du 4 avril.
Au lendemain de la cinquième journée de mobilisation anti-CPE, les douze syndicats opposées au Contrat Première Embauche se sont mis d'accord ce matin pour demander le vote d'une loi d'abrogation avant le 17 avril, date des vacances parlementaires. Sans quoi, estiment-ils, aucune négociation sur la situation des jeunes ne pourra être envisagée.
Alors que les discussions s'annonçaient houleuses cet après-midi, les parlementaires de l'UMP, qui ont reçu la CFDT au Sénat, ont simplement "écouté", a indiqué le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, à la sortie de l'entretien. "On a eu une écoute, mais ils nous ont dit qu'ils nous répondraient après avoir reçu tout le monde", a déclaré François Chérèque. Les parlementaires devaient auditionner dans la foulée la CGT (à 16H30), la CFTC (18H00) et FO (19H00), avant de continuer leurs entretiens avec les syndicats, le patronat, les étudiants et les lycéens, jeudi et vendredi.
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