Le président George Bush qui a fait une mauvaise chute à vélo ce week end, a tenté lundi à la télévision de rassurer les Américains en montrant que son administration avait une idée claire du processus politique devant permettre de restituer le pouvoir à un gouvernement irakien le 1er juillet à Bagdad.
A six mois de l'élection présidentielle où il briguera sa réélection, Bush voit son administration essuyer de virulentes critiques en raison de l'accroissement des violences en Irak et du scandale des sévices infligés à des prisonniers irakiens par des militaires américains, notamment dans la prison d'Abou Ghraïb, près de Bagdad.
Il a annoncé en peinant visiblement à prononcer son nom que cette prison d'Abou Ghraïb serait détruite. La démolir serait pour lui le "symbole approprié du nouveau départ de l'Irak".
Les forces américaines resteraient en Irak après le transfert de pouvoir du 30 juin. Les effectifs militaires américains dans ce pays seraient alors de 138.000 hommes et resteraient en place "aussi longtemps que nécessaire".
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