Le Premier Ministre a décidé lundi, dans le cadre du dernier budget du quinquennat, de tailler dans les effectifs de la Fonction publique avec une suppression nette de 15.000 postes, soit près de trois fois plus qu'en 2006.
Sur les 15.000 postes de fonctionnaires supprimés (départs en retraite non remplacés et postes vacants), plus de 7.000 le seront au sein de l'Education nationale. Près de 3.000 emplois devraient disparaître à Bercy, 4.400 au ministère de la Défense (mais 1.387 postes seront créés à la Gendarmerie) et 1.300 dans les Transports.
A Matignon, on affirme que le gouvernement s'est fixé pour priorités des "choix clairs": sécurité et missions régaliennes de l'Etat (défense +800 millions d'euros, police et gendarmerie +3,8%, justice +1.548 postes), emploi et égalité des chances (crédits en hausse de 3%, ce qui comprend les exonérations de charges sociales et le plan banlieue) et enfin le désendettement.
Le gouvernement a confirmé que les dépenses de l'Etat évolueraient en 2007 "un point en deçà de l'inflation", soit +0,8% selon les prévisions actuellement retenues (inflation à +1,8%).
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