À la veille d'un Conseil européen historique, quelques jours après le vote des Britanniques pour quitter l'Union européenne, Angela Merkel, François Hollande et Matteo Renzi ont tenté de maintenir l'unité d'une Europe fragilisée.
C'est à Berlin qu'un sommet de crise post-Brexit s'est tenu lundi soir. Après un week-end de consultations tous azimuts, la chancelière allemande, le chef de l'État français et le président du Conseil italien ont cherché à accorder leurs positions face à la Grande-Bretagne et vis-à-vis des 24 autres États membres restant dans l'Union.
«Nous avons une responsabilité pour les 27 pays membres», a expliqué Angela Merkel avant le début de leur dîner de travail. «Nous devons essayer de les conduire sur une nouvelle voie», a-t-elle précisé. «La responsabilité, c'est de ne pas perdre de temps», a complété François Hollande. «Rien ne serait pire que l'incertitude», a-t-il estimé. «Il faut apaiser la famille (européenne), a poursuivi Matteo Renzi. Il faut élaborer une stratégie.»
Ils présenteront mardi un document de travail à leurs partenaires. Un prochain Conseil européen prévu en septembre doit permettre d'avancer sur ce programme de travail, espère-t-on côté français.
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