Samedi, lors de son discours de clôture de l'université d'été du Parti radical valoisien, à Lyon, Jean-Louis Borloo a déclaré : «Les radicaux ne revendiquent rien pour eux, mais vous pouvez compter sur eux. Je ne revendique rien pour moi, mais vous pouvez compter sur moi.»
Alors que tout le monde s'interroge sur le maintien de François Fillon à Matignon , le ministre de l'Écologie s'est efforcé de démontrer l'intérêt que représenterait sa nomination. Et il a entrouvert la porte à sa candidature à l'Élysée.
De nombreux élus de cette sensibilité politique, tous partis confondus, avaient répondu à son invitation. «On dit que Jean-Louis fait tout ça pour être candidat à l'Élysée: si seulement ça pouvait être vrai!», a lancé Maurice Leroy, député Nouveau Centre du Loir-et-Cher, sous un tonnerre d'applaudissements. Un absent de marque, Hervé Morin, ministre de la Défense et président du Nouveau Centre, qui ne fait pas mystère de vouloir briguer l'Élysée , a dû apprécier.
«Jean-Louis, ton avenir est tracé!», s'est exclamé Jean Leonetti, premier vice-président du groupe UMP à l'Assemblée. «Votre main tendue nous intéresse!», s'est réjoui l'écologiste Brice Lalonde, lui aussi convié, de même que les secrétaires d'État Jean-Marie Bockel (Gauche moderne) et Fadela Amara. |