Alexis Tsipras était reçu à l'Élysée par François Hollande ce mercredi 4 février. Le nouveau Premier ministre grec est venu prôner le dialogue et demande à la France d'être le garant de la croissance en Europe. Chef de file des anti-austérité, Alexis Tsipras a aussi tenté de rassurer : "Nous ne sommes pas une menace pour l'Europe. Nous devons procéder à des réformes nécessaires. Nous devons les faire pour que notre pays devienne crédible".
François Hollande a réaffirmé ne pas vouloir effacer la dette du pays de 120 milliards d'euros, mais la France cherche une sortie de crise. "Le dialogue doit se renforcer sûrement, mais doit s'établir dans la transparence, la sérénité, et la volonté de déboucher sur un accord", a indiqué le président de la République française.
Le montant de la dette à régler ne change pas, mais son mode de remboursement, oui. Elle devait être réglée en 2040 initialement. "On parle maintenant de 2070, voire 2100. En échange, la Grèce s'engagerait à faire les réformes réclamées par l'Europe et le FMI". "La Grèce doit toujours 40 milliards à la France, mais chaque année, elle rembourse 80 millions d'intérêts d'emprunts. C'est sur cette somme que la France va faire une concession et renoncer à une partie de cet argent", rapporte Jean-Paul Chapel , journaliste à France2.
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