Dans une déclaration télévisée , le président de la République a assuré, droit dans les yeux des Français, que son ancien ministre du budget, Jérôme Cahuzac, n'avait bénéficié d'aucune protection de sa part. Au moment de sa diffusion, François Hollande s'apprêtait à décoller pour le Maroc.
Le chef de l'Etat a annoncé trois mesures visant à renforcer sa "République exemplaire" balayée par cette affaire au moment où les mauvaises nouvelles économiques ont déjà fait plonger le couple exécutif dans les abysses des sondages.
On y trouve le renforcement de l'indépendance de la justice, une lutte "impitoyable" contre les conflits entre intérêts privés et publics et l'interdiction de tout mandat public pour les élus condamnés pénalement pour fraude fiscale ou corruption. "Toute la lumière sera faite. Et la justice poursuivra son travail jusqu'au bout" a-t-il affirmé.
L' Élysée et Matignon plaident non coupable, relevant les mensonges à répétition de Jérôme Cahuzac et invoquant l'impossibilité pour l'administration d'en savoir plus, dans une affaire qui a commencé par la diffusion via le site Mediapart d'une cassette d'enregistrement de propos prêtés à l'ancien ministre mentionnant l'existence d'un compte en Suisse.
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