Le Premier ministre entame un voyage officiel de quatre jours en Israël puis dans les Territoires palestiniens pour convaincre les deux parties de relancer le processus de paix. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, que Valls doit rencontrer lundi, a mis en doute sur « l'impartialité française ».
Arrivé samedi soir en Israël, Manuel Valls a passé ce dimanche à Tel-Aviv. Au menu, les relations économiques et culturelles entre la France et l’État hébreu. Après l'inauguration d'une centrale solaire construite par le groupe français EDF, une rencontre avec des start-ups françaises implantées dans la dynamique ville israélienne, et un déjeuner sous l'égide de la chambre de commerce franco-israélienne, Manuel Valls a prononcé un discours à l'université de Tel-Aviv avant d'aller fleurir le mémorial Yitzhak Rabin.
L'initiative française intervient alors que le processus de paix israélo-palestinien est au point mort depuis l'échec en avril 2014 d'une initiative américaine et alors qu'Israël et les Territoires palestiniens sont secoués par une vague de violences depuis le mois d'octobre.
Si la réunion ministérielle du 3 juin, en présence des grandes puissances et des principaux pays et organisations concernées, notamment du secrétaire d’État américain John Kerry, mais sans les Israéliens ni les Palestiniens, aboutissait, une conférence serait réunie avec Israël, qui n'y est pour l'instant pas favorable, et l'autorité palestinienne à l'automne.
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