Silvio Berlusconi a bénéficié mardi d'une mesure de clémence de la justice milanaise qui lui a accordé la possibilité de purger sa condamnation à un an sous la forme de travaux d'intérêt général, ce qui lui laissera une grande liberté de mouvement. Berlusconi devra s'occuper de personnes âgées dépendantes et de handicapés au "minimum pendant quatre heures consécutives" et "au moins un jour par semaine", selon l'ordonnance du tribunal.
À l'institut Sacra Famiglia situé dans la banlieue de Milan, l'ex-Cavaliere pourra mettre en avant son engagement "en faveur de la société" et sa volonté de "réhabilitation", selon les mots utilisés par ses avocats dans leur demande au tribunal. Le centre diurne où Berlusconi travaillera bénévolement s'occupe d'une quarantaine de personnes qui ne sont plus autonomes, surtout des malades d'Alzheimer.
Le tribunal d'application des peines de Milan, qui avait jusqu'à 15 jours pour prendre sa décision, a fait vite, mais a surtout été très clément avec l'ancien président du Conseil âgé de 77 ans. Grâce aux probables remises de peine, la sanction devrait être effective pendant dix mois environ. Avec cette mesure de TIG, il sera certes soumis à un couvre-feu (23 heures) et ne devra pas quitter la Lombardie, mais il sera autorisé à se rendre du mardi au jeudi à Rome, où il sera libre de coordonner les activités de Forza Italia, le parti de centre droit dont il est toujours président.
|