La France et L'Italie ont signé un accord de coopération nucléaire: "Nous voulons développer une énergie propre avec vous", a dit Nicolas Sarkozy, qui a précisé que l'accord prévoyait une "participation capitalistique dans la filière nucléaire" ou la "formation d'ingénieurs".
Les Italiens avaient décidé de renoncer à l'énergie nucléaire lors d'un référendum en 1987, mais le gouvernement Berlusconi a annoncé récemment qu'il souhaitait relancer le programme nucléaire pour réduire sa dépendance au pétrole et au gaz.
"La France possède une technologie avancée et éprouvée, et l'accord d'aujourd'hui aidera l'Italie à se doter de ses propres structures d'énergie nucléaire", a souligné le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini dans une interview accordée à la chaîne Sky TG24. Il a expliqué que son pays souhaitait construire dans les toutes prochaines années "une centrale nucléaire italienne, propre et sure".
Dans un communiqué publié mardi, "Europe Ecologie" a dénoncé un "petit deal nucléaire entre amis". L'accord "offre une part du futur EPR de Penly (Seine Maritime) à l'électricien italien Enel", affirme l'association écologiste. Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi "ne consultent personne, annoncent des réacteurs nucléaires ou des accords au mépris de toute procédure", estime-t-elle.
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