Après son discours à l'Assemblée nationale fixant le cadre général du déconfinement, le Premier ministre et plusieurs membres de son gouvernement ont échangé ce matin en visioconférence avec les responsables d'associations d'élus locaux. Durant deux heures, ces derniers ont pu à nouveau faire entendre leurs inquiétudes et leurs questionnements. « La tonalité a été très positive, affirme Gérard Collomb, maire de Lyon et président délégué de France urbaine. Édouard Philippe a tenu un discours de vérité dans lequel il n'a pas caché les difficultés. »
C'est aussi l'avis de Pierre Monzani, directeur général de l'Assemblée des départements de France (ADF) : « L'ambiance était grave, cordiale et surtout très constructive de part et d'autre. Il n'y a eu aucune pique, comme cela peut être le cas dans ce type de face-à-face. Cela témoigne de la gravité de la situation. » C'est ainsi que Dominique Bussereau, président de l'ADF, a proposé que les départements participent activement à la formation des brigades d'enquêteurs chargés de l'identification des personnes ayant été en contact avec des malades du Covid-19 afin de les tester.
Il faut laisser le maire "dire aux responsables de l'Éducation nationale" comment chaque école pourra être rouverte ou non à partir du 11 mai, expliqué dans l'après-midi le Premier ministre Édouard Philippe lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
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