La conférence historique sur le climat qui doit se tenir jusqu'au 11 décembre, s'est ouverte ce lundi près de Paris, au Bourget. Environ 150 chefs d'Etat ont répondu à l'appel pour lancer par leurs discours les négociations de cette COP 21. L'essentiel de cette première journée.
Dans son discours inaugural, François Hollande a fixé trois conditions à "un grand accord". 1: "Dessiner une trajectoire crédible permettant de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés Celsius ou même 1,5 degré".
2: "Aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements". 3: "Que toutes nos sociétés, dans leur grande pluralité, diversité, se mettent en mouvement".
"Nous devons tenir les promesses que nous avions faites à Copenhague et nous devons obtenir des résultats concrets d'ici 2020, à savoir le déblocage de 100 milliards de dollars annuellement", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.
La Chine et l'Inde ont déjà fait entendre leur voix dissonante avec l'Occident. Les pays développés doivent "assumer leurs engagements" à financer les politiques climatiques du Sud, a prévenu le président chinois Xi Jinping. Ils doivent "assumer plus de responsabilités" et les pays en voie de développement doivent être "autorisés à se développer", a de son côté avancé le Premier ministre indien Narendra Modi.
A l'initiative du Premier ministre de l'Inde, Narendra Modi, une coalition de 121 pays situés a lancé un "alliance internationale du solaire". Son objectif est de partager les technologies pour mieux promouvoir l'utilisation du fort ensoleillement de ces pays situés entre les tropiques du Cancer et du Capricorne.
Les différentes parties ont jusqu'au 11 décembre pour atteindre le premier accord universel permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en limitant le réchauffement à +2° C par rapport à l'ère pré-industrielle.
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