Paris, Marseille, Lyon... À chaque grande ville, son casse-tête pour Emmanuel Macron en vue des élections municipales de l’année prochaine. À la veille d’une journée décisive pour le choix du candidat dans la capitale (la commission d’investiture a invité les trois prétendants à un grand oral) et alors que la stratégie macroniste n’est pas arrêtée pour la cité phocéenne, le président de la République a mis les deux pieds au milieu de la guerre lyonnaise.
Profitant de sa visite pour la finale du Mondial féminin, le chef de l’Etat a dîné dimanche 8 juillet pendant trois heures avec Gérard Collomb, redevenu maire après son départ du gouvernement en septembre. Ce lundi 9 juillet, ce dernier a organisé un rendez-vous avec David Kimelfeld, président de la métropole.
“Mon souhait c’est aussi que l’ensemble de celles et ceux qui ont des fonctions éminentes ici se mettent autour de la table tous ensemble, c’est ce qui a été acté, et puissent agir pour le futur. Je sais qu’ils le feront et dans les prochaines semaines les choses avanceront”, a déclaré le chef de l’État.
Les deux hommes, autrefois alliés, sont désormais rivaux en perspective de l’échéance du printemps 2020. Ils briguent en effet tous les deux l’investiture LREM pour le poste clé: la présidence de la métropole lyonnaise qui concentre davantage de pouvoirs et de moyens financiers et qui ne peut plus être cumulée avec le siège à l’hôtel de ville.
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