François Hollande propose de ramener de 22 à 14 le nombre de régions métropolitaines, ajoutant que la nouvelle carte sera «soumise au débat parlementaire» mais appelant à ne pas «tergiverser», dans une tribune à paraître mardi dans la presse quotidienne régionale.
Dans ce projet de redécoupage territorial, les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon fusionneraient, comme la Bourgogne avec la Franche-Comté, l'Auvergne avec la région Rhône-Alpes, la Haute et la Basse Normandie, le Centre avec le Limousin et Le Poitou-Charente, l'Alsace avec la Lorraine, ainsi que la Picardie avec la région Champagne-Ardennes. Les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire, Aquitaine, Nord-Pas-de-Calais, Corse, IdF et Paca resteraient, elles, inchangées.
Dans sa tribune, le président de la République annonce également le report des élections pour ces futures grandes régions et pour les Conseils départementaux de mars «à l'automne 2015», le même jour. Il affiche l'«objectif» d'une «révision constitutionnelle» pour supprimer le Conseil général en 2020, et espère que ce projet suscitera « une majorité politique nette».
Avec 14 grandes régions aux pouvoirs et aux moyens accrus et le renforcement des intercommunalités, «le conseil général devra à terme disparaître» mais «de façon progressive», selon le président de la République, pour lequel «du temps est nécessaire», de la «souplesse est indispensable» et «une large initiative sera laissée aux élus» pour la transition.
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