Les dirigeants de la zone euro étaient réunis lundi soir à Bruxelles pour examiner en urgence de nouvelles propositions de la Grèce, jugées encourageantes mais pas encore suffisantes pour arracher un accord qui éviterait un défaut de paiement d'Athènes aux conséquences imprévisibles. Le président français François Hollande a estimé à l'issue d'un sommet de la zone euro, lundi 22 juin, que les Européens et les créanciers de la Grèce avançaient « vers un accord » sur la dette grecque qu'il appelle de ses voeux dès mercredi soir.
Une nouvelle réunion des ministres des finances de la zone euro se tiendra en effet mercredi soir à Bruxelles, pour trouver un accord entre la Grèce et ses créanciers et éviter au pays un défaut de paiement, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk.« Toutes les parties sont déterminées à trouver une solution. Les nouvelles propositions grecques sont un pas en avant », a fait valoir M. Tusk. Mais il reste du travail à faire « dans les prochaines heures », a-t-il ajouté. Un avis partagé la patronne du FMI, Christine Lagarde, par la chancelière allemande Angela Merkel, qui a également annoncé qu’il restait encore « un travail intensif à effectuer ».
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'est également dit convaincu dans la soirée qu'un accord allait être trouvé dans les jours prochains. Filant la métaphore footballistique, il a estimé que la Grèce et ses créanciers ne peuvent « jouer les prolongations ». Un programme de relance de la croissance de 35 milliards d'euros étalé jusqu'à 2020 a été proposé à Athènes, a-t-il ajouté.
Le premier ministre grec Alexis Tsipras a estimé que les propositions grecques pour boucler ses budgets 2015 et 2016 sur la base des excédents primaires souhaités par les créanciers « dépassaient »les objectifs prescrits par ces derniers.
|