François Hollande a fermement rappelé jeudi à son gouvernement qu'un débat sur d'éventuelles primaires à gauche pour 2017 était prématuré, alors qu'il est lui-même en mauvaise posture pour se représenter. "Chacun a une mission au gouvernement, c'est de conduire le redressement du pays et les expressions des ministres doivent être concentrées sur ces deux règles : celle de la clarté et celle de la stabilité", a sèchement averti le président de la République en Conseil des ministres.
En substance, a ensuite traduit un de ses proches, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll: "Il y a un débat engagé" au Parti socialiste, "chacun peut avoir son avis" mais "le temps n'est pas venu de s'exprimer sur ce qui va se passer en 2016 ou en 2017".
Une réponse censée sonner la fin de la récréation deux jours après des déclarations du secrétaire d'État à la Réforme de l'État Thierry Mandon, qui a jugé "indispensable" une primaire "élargie aux radicaux, écologistes et tous ceux qui voudront y participer" afin que la gauche soit présente au second tour en 2017.
"François Hollande est président, point. Et président jusqu'en 2017. Je ne vois pas comment on pourrait faire autrement que d'avoir François Hollande candidat", a riposté la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu,
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