François Hollande entame sa visite d'État au Canada à Banff, en Alberta avant de se rendre à Ottawa, Québec et Montréal. Il sera accompagné de six ministres et d'une importante délégation de chefs d'entreprises, de responsables scientifiques et de présidents d'université. Il s'adressera lundi aux sénateurs et aux députés réunis à la Chambre des communes, ce qui est une première depuis le discours de François Mitterand en 1987.
François Hollande a tenté de persuader le gouvernement conservateur canadien de rallier sa croisade pour l'environnement. Il a réaffirmé toute l'importance pour les grands pays de s'engager résolument dans la lutte contre le réchauffement climatique, dont il a fait l'une de ses priorités.
«Nous reconnaissons tous ici votre position personnelle et votre position comme pays leader dans le monde», sur ces questions, a reconnu Stephen Harper qui n'avait pas assisté en septembre au sommet sur le climat en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Son gouvernement s'est retiré fin 2011 du protocole de Kyoto et le dernier état des lieux dresse un bilan sombre de sa politique environnementale selon lequel il est déjà acquis que le Canada ne tiendra pas ses engagements de réduction 17% des gaz à effet de serre d'ici à 2020 comme il s'y était engagé.
La France est le huitième partenaire commercial du Canada, alors que le commerce bilatéral des marchandises a dépassé 8,5 milliards $ en 2013. Environ 550 entreprises françaises sont actives au Canada.
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