Ce mercredi 1er novembre, premier jour en dehors de l'état d'urgence, le premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb ont tenu à s'afficher au pied de l'un des lieux les plus touristiques du pays : la Tour Eiffel. Objectif ? Montrer que les forces de sécurité sont toujours aussi présentes.
Le gouvernement tient à rappeler que le plan Vigipirate reste en vigueur. Gendarmes, policiers et les 10 000 soldats de la force Sentinelle sont toujours déployés aux abords des lieux sensibles. Pour les touristes croisés ce matin, la fin de l'état d'urgence ne change rien : "C'est vrai qu'on se sent en sécurité. Il y a beaucoup de militaires, de policiers, donc on se sent rassurés", assure une jeune touriste. Le ministre de l'Intérieur le rappelait il y a quelques jours : la menace reste élevée. Depuis le mois de janvier, 13 attentats ont été déjoués.
Gérard Collomb a estimé qu’en cas d’attentat de masse, la France pourrait de nouveau avoir recours au régime exceptionnel de l’état d’urgence. "S’il y avait un meurtre de masse – ce qu’on a pu connaître au moment du Bataclan – c’est possible qu’on soit obligé de le remettre mais nous allons faire en sorte que nous puissions gérer des situations de crise. Si elle devenait (la situation) extrêmement dramatique, nous pourrions revenir à cet état d’urgence", a-t-il affirmé mercredi sur BFMTV.
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