L'Armée islamique en Irak a revendiqué l'enlèvement des deux journalistes français. Elle exige "l'annulation de la loi sur le voile" adoptée en mars par le Parlement français.
Elle donnait "à la France un délai de 48 heures, à partir de la publication de ce communiqué, pour y répondre" mais cet ultimatum a été repoussé de 24 h lundi soir. C'est ce même groupe radical qui a exécuté la semaine dernière le journaliste italien Enzo Baldoni.
Le porte-parole du gouvernement français, Jean-François Copé, a rappelé que la loi sur les signes religieux à l'école serait appliquée dès la rentrée des classes.
Toute la classe politique, droite et gauche confondues, a mis ses divergences de côté et a apporté son soutien au gouvernement. Ils condamnent ce double enlèvement et réclament la libération des deux hommes. Réunis à Matignon les responsables des principaux partis politiques ont tenu à afficher leur "unité nationale".
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