En France, l'état de catastrophe naturelle a été déclaré pour 55 communes, principalement dans le Sud-Est. C’est là que s’est rendu Emmanuel Macron ce mercredi. Il a annoncé plusieurs mesures pour la reconstruction des différentes vallées et s'est exprimé au journal de 20 heures pour les asssurer de la solidarité de l'État.
Arrivé en hélicoptère dans le village de Tende, toujours inaccessible par la route, et ce pour encore plusieurs mois, le président de la République rencontre des habitants sinistrés. « Il y a un de nos jeunes gendarmes qui a été blessé »,« on s'est retrouvés pendant 48h sans aucune communication », racontent deux hommes. « Maintenant je ne suis impressionné que quand la machine France se met en route, c'est impressionnant », ironise un autre.
Un peu plus bas dans la vallée. Emmanuel Macron annonce la création d’un fonds Alpes-Maritimes pour permettre la reconstruction des infrastructures et des maisons balayées par les eaux. « L'État va contribuer. On a déjà enclenché pour les prochains jours 100 000 millions d'euros, mais ce seront plusieurs centaines de millions d'euros qui seront contribués pour pouvoir reconstruire. Reconstruire certains équipements essentiels et reconstruire aussi de manière résiliente et durable. »
Des promesses qui ne convainquent pas totalement Sébastien Olharan, maire de Breil-sur-Roya un des villages les plus durement touchés. « Il a tenu des propos rassurants qui ne suffisent pas à ce jour à effacer mon inquiétude parce que je vois ce que nous avions, je vois ce que nous avons perdu. J'avoue que il me faudra plus que des propos pour que je sois véritablement rassuré et optimiste pour l'avenir. » Les élus du département réclament jusqu’à un milliard d’euros, et débloqués rapidement, pour reconstruire les routes et les ponts.
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