Le numéro un de la CGT Thierry Lepaon, pressé de démissionner par de nombreuses fédérations de la centrale, "réfléchira" à sa décision, d'ici la prochaine réunion de la direction fixée au 6 janvier. "Aucune démission n'a été actée aujourd'hui", a indiqué à l'AFP Agnès Naton, membre de la direction, à l'issue d'une réunion de la Commission exécutive (direction élargie), qui a débattu toute la journée au siège de la centrale à Montreuil, près de Paris.
Mme Naton a souligné que "la question de la démission du secrétaire général et du bureau confédéral" (direction resserrée) "est venue dans les débats". Mais finalement il a été décidé d'une nouvelle réunion de la Commission exécutive le 6 janvier. D'ici là "Thierry Lepaon va réfléchir aux décisions qu'il pourra prendre s'agissant de sa démission ou pas, et du devenir du bureau confédéral", a précisé Mme Naton.
Lepaon, selon cette membre de la direction, a reçu mardi un soutien de ses pairs qui ont reconnu qu'il n'a profité d'aucun "enrichissement personnel" durant son mandat, même si "des fautes individuelles et collectives" ont été commises nécessitant des corrections dans les procédures.
S'il s'accroche à son fauteuil, M. Lepaon - épinglé pour le coût des travaux réalisés dans son appartement de fonction et dans son bureau et des indemnités reçues de CGT Normandie - court alors le risque d'une révocation le 13 janvier par le "parlement" de la CGT.
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