Lors de son meeting-ascension dimanche, le candidat à la tête de LR a assumé sa ligne très droitière et engrangé un soutien... juppéiste.
« Je ne répondrai à aucune polémique. Mais je suis lucide, pas dupe des caricatures et des petites stratégies », glisse Laurent Wauquiez, à quelques minutes d'entreprendre l'ascension du mont Mezenc (Haute-Loire). A 1750 m d'altitude, le candidat à la présidence des Républicains a voulu prendre dimanche de la hauteur, ne surtout pas prêter le flanc à ses détracteurs.
Il a réaffirmé le ton de sa campagne : « Assumer ses valeurs, sans se renier », dit-il. Il dénonce l'assistanat, la pression migratoire, prône le retour aux heures supplémentaires défiscalisées, se fait le défenseur des classes moyennes, et s'aventure sur le terrain religieux : « Je le dis clairement, il y a un problème avec l'islam radical », scande-t-il. La salle applaudit chaudement. Lui se défend de toute dérive droitière. « Ce ne sont pas des valeurs de droite dure, mais des valeurs centrales de la France. »
Pour faire la démonstration de sa volonté de rassemblement, il s'est ostensiblement affiché dimanche pour l'ascension du mont Mezenc avec Damien Abad, ex-porte-parole de Bruno Le Maire pendant la primaire de la droite, et surtout de la juppéiste Virginie Calmels. « Je suis là pour participer à la reconstruction de la droite. Alors quand il m'a tendu la main, j'ai dit banco ! » se félicite-t-elle.
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