Le sommet du G8 a accouché mardi d’un accord a minima sur la Syrie, appelant à l’organisation «dès que possible» d’une conférence de paix, mais laissant en suspens toutes les questions clés pour le règlement du conflit.
La déclaration finale du G8 sur la Syrie reflète les profondes divergences entre Moscou, soutien indéfectible du régime de Bachar el Assad, et les Occidentaux, qui appuient l’opposition syrienne.
Au sommet de Lough Erne, en Irlande du Nord, les Occidentaux d’un côté et le président russe Vladimir Poutine de l’autre se sont écharpés sur la Syrie, multipliant critiques et piques réciproques. «Parvenir à un accord n’a pas été facile», a reconnu le Premier ministre britannique David Cameron, hôte du sommet.
Le sommet terminé, Vladimir Poutine a même de nouveau évoqué la possibilité pour son pays de livrer de nouvelles armes au régime syrien, donnant un premier coup de boutoir au consensus de façade obtenu au G8.
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