Jean-Marc Ayrault a défendu mercredi son gouvernement contre une motion de censure de l'UMP, rejetée sans surprise par l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre est apparu plutôt pugnace dans l'hémicycle pour porter le fer contre le président de l'UMP, Jean-François Copé, auteur de la première motion de censure du quinquennat.
Les députés ont rejeté cette motion de censure, qui n'a recueilli que 228 suffrages, bien en dessous de la majorité requise de 287 voix (l'Assemblée ne compte actuellement que 573 membres du fait de quatre annulations d'élections). Mais ce score signifie que le texte a fait le plein des voix de l'opposition, du centre à l'extrême droite, à l'exception de trois députés UDI de Polynésie.
"Mesdames et Messieurs les députés, je sais où je vais. Je sais comment y parvenir et comment faire", a lancé le premier ministre. Appelant à un "compromis historique" pour sortir de la crise, Jean-Marc Ayrault n'a fait aucune annonce, promettant toutefois qu'une "austérité de gauche" ne se substituait pas à une "austérité de droite".
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