Mouammar Kadhafi est mort jeudi 20 octobre à Syrte, ville natale du "Guide" et dernier bastion des kadhafistes. La classe politique française a salué, jeudi 20 octobre, la mort du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, tout en regrettant que son procès ne puisse pas avoir lieu .
Selon plusieurs sources, Kadhafi a tenté de quitter sa cache, à l'aube, dans un convoi de véhicules. Il aurait alors été arrêté par un bombardement . L'ex-dictateur et ses hommes auraient alors trouvé refuge dans une conduite d'évacuations des eaux usées. Il aurait été capturé trois ou quatre heures plus tard, après des combats avec des hommes du CNT, avant de succomber à ses blessures.
Nicolas Sarkozy, a salué avec la 'disparition' du colonel Mouammar Kadhafi une 'étape majeure' pour la libération de la Libye, estimant qu'une 'page nouvelle' s'ouvrait pour le peuple libyen, 'celle de la réconciliation dans l'unité et la liberté'.
Il a également estimé que la libération de Syrte devait marquer 'le début du processus agréé par le CNT [Conseil national de transition] pour établir en Libye un système démocratique dans lequel toutes les composantes du pays auront leur place et où les libertés fondamentales seront garanties'.
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