En 2010, Nicolas Sarkozy avait indiqué à Alain Juppé, qui estimait que le président aurait dû calmer le jeu après le premier procès Clearstream : "Tu as raison, j'ai fait une bêtise."
Le chef de l'Etat semble décidé à "traiter le cas Villepin", selon un proche. En décembre, il a demandé à Brice Hortefeux de prendre contact avec Dominique de Villepin. Le même mois, le secrétaire général de l'Elysée lui a téléphoné.
Claude Guéant l'a informé que Nicolas Sarkozy rencontrerait, pour le G 20, les anciens chefs de l'Etat et Premiers ministres. Comme le dit Jean-Pierre Raffarin, "on a bien compris pourquoi nous étions conviés à l'Elysée : pour que Nicolas Sarkozy puisse discuter avec Dominique de Villepin !"
Le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, proche du chef de l'Etat, a fait savoir qu'il se désisterait de l'action engagée contre Villepin, au procès en appel de l'affaire Clearstream. "Je ne suis pas quelqu'un qu'on achète", a affirmé l'ex-Premier ministre au Journal du dimanche. |