La commission des Affaires culturelles et de l'Education a entendu mercredi matin à huis clos le président démissionnaire de la FFF Jean-Pierre Escalettes et l'ancien sélectionneur des Bleus Raymond Domenech sur le fiasco du Mondial sud-africain. Des députés ont justifié cette audition, alors que la FIFA a mis en garde contre toute ingérence du monde politique.
Les Bleus ont été éliminés en phase de poules de la Coupe du monde après deux défaites et un nul. Leur passage en Afrique du Sud a été marqué par l'exclusion de Nicolas Anelka pour des insultes contre Raymond Domenech, avec des propos rapportés en "une" de "L'Equipe". Une exclusion qui avait poussé les joueurs à boycotter leur entraînement le 20 juin dernier à Knysna.
La ministre des Sports Roselyne Bachelot avait défendu mardi la nécessité d'une "réflexion collective" pour trouver des "solutions novatrices" après la déroute de l'équipe de France, sans pour autant vouloir "faire ingérence" dans la gouvernance des instances sportives.
La commission des Affaires culturelles et de l'Education compte 74 membres, et plus d'une centaine de députés étaient présents pour l'audition des deux hommes. M. Debré a observé que c'était une "erreur" qu'elle se soit déroulée à huis clos. Il s'agissait d'une demande de la FFF. Une demande toute relative, car un député n'a pas hésité à commenter l'audition sur son compte twitter.
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