Les trois présidentiables socialistes ont livré mardi soir leurs recettes économiques et sociales lors d'une confrontation télévisée sur la chaîne parlementaire. Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius se sont exprimés debout derrière des pupitres translucides, face à deux journalistes.
Pendant plus de deux heures, ils ont répondu successivement, sans jamais s'adresser la parole, aux questions sélectionnées parmi celles envoyées par les militants socialistes sur le site internet du PS. Leur temps de parole - 3 minutes et 15 secondes par réponses - était strictement décompté.
"Je suis candidate pour faire gagner la gauche et ensuite pour faire réussir la France" et instaurer un "ordre économique, social et environnemental juste", a déclaré la présidente de Poitou-Charentes, qui a précisé qu'elle n'aurait "pas réponse à tout".
Candidat pour "mettre en place les évolutions d'une social-démocratie moderne", Dominique Strauss-Kahn s'est félicité de la tenue de ces débats, dont les socialistes "sortiront beaucoup plus forts" que la droite.
"Il y a des situations, des inégalités, des injustices que je n'accepte pas", a déclaré Laurent Fabius. L'ancien Premier ministre entend mettre en place une "croissance plus juste, plus forte et plus durable en France" s'il est élu président de la République.
Rebondissant sur les déclarations des uns et des autres, tous ont fait assaut d'amabilités, saluant les analyses ou les idées avancées par leurs rivaux.
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