Emmanuel Macron a mis la cohésion sociale au centre de ses voeux pour 2018, sans pour autant modifier ses projets de réformes qu'il entend mener "avec la même force et le même rythme" l'an prochain."Nous avons besoin de repenser un grand projet social pour notre pays, que je déploierai durant l'année", a-t-il lancé en présentant depuis son bureau de l'Elysée les premiers voeux de son quinquennat dans une allocations de 17 minutes. Finalement classique sur la forme, il a innové avec des voeux sur internet destinés à la jeunes
"Je crois dans les réussites et les succès, mais que valent ces succès s'ils sont les succès de quelques-uns", ce qui "nourrit le cynisme" ? "Rien de bien durable, tant de Nations sont en train de se fracasser car seuls quelques un y réussissent", a-t-il commenté. Pour autant, il est resté ferme sur ses projets de réformes, quelles que soient les oppositions. S'adressant à "ceux qui ne partagent pas la politique du gouvernement", il a assuré : "Je les respecterai, je les écouterai mais je ne m'arrêterai pas d'agir. Et toujours à la fin, je ferai".
Parmi ses projets, il a cité "les territoires ruraux", où il veut développer les réseaux de téléphonie mobile et des transports, les quartiers populaires "pour permettre la mobilité économique et sociale", les agriculteurs qui doivent pouvoir "vivre du prix payé", l'égalité entre hommes et femmes et une simplifications administrative avec le droit à l'erreur.
Emmanuel Macron s'est aussi adressé à tous les Européens, réclamant leur soutien pour "dessiner un grand projet" pour l'Europe et insisté sur l'importance du couple franco-allemand, en écho à Angela Merkel qui a fait de même dans ses voeux prononcés dimanche. "Mes chers concitoyens européens, 2018 est une année toute particulière et j'aurai besoin cette année de vous", leur a déclaré le chef de l'Etat. Reprenant enfin l'appel de John Fitzgerald Kennedy, il a recommandé aux Français de "se demander ce qu'ils peuvent faire pour leur pays" et appelé à "la renaissance française", malgré "les divisions irréconciliables (qui) minent notre pays".
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