Benoît Hamon, l'homme qui monte dans les sondages, a été, avec sa mesure-phare du revenu universel, la cible des attaques de ses concurrents.
"Je ne veux pas d'une gauche qui fait des propositions à crédit pour perdre totalement son crédit", lance Manuel Valls. "30 ans d'engagement à gauche me fait craindre la gauche qui fait des promesses et en fin de compte déçoit", renchérit Vincent Peillon quand Sylvia Pinel l'interpelle: "Il faut rester sérieux!".
Plus dur encore, Arnaud Montebourg dénonce un futur "coup de bambou fiscal pour les classes moyennes et populaires". "T'as pas le droit, c'est pas sérieux", se défend l'intéressé.
Le décontracté de la bande, Jean-Luc Bennahmias, s'efforce de lui remonter le moral: "Benoît, ne te décourage pas, c'est la seule idée nouvelle qu'on ait proposée".
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