Al-Qaida au Maghreb islamique a revendiqué l'enlèvement de deux otages français au Niger et affirmé qu'ils avaient été tués lors de l'assaut des forces spéciales françaises pour les libérer, dans un enregistrement audio diffusé, jeudi 13 janvier, par la chaîne Al-Jazira.
Selon des sources maliennes, des hélicoptères de combat français ont tiré, samedi 8 janvier, sur le convoi de véhicules des ravisseurs dans le nord du Mali, à une quinzaine de kilomètres de la localité malienne de Tabankor, où des épaves calcinées ont été retrouvées.
Le ministère de la défense français a affirmé que des personnes en uniforme de la gendarmerie nigérienne avaient "combattu" contre les forces françaises. Après l'assaut, avaient été retrouvés morts, avec les otages, "des terroristes et des personnes portant uniforme de la gendarmerie nigérienne". "A l'enquête d'établir quelle était la raison de leur présence dans les véhicules que nous avons arrêtés", avait déclaré le ministre de la défense, Alain Juppé, réfutant toute "bavure" française.
Au-delà du déroulement de l'attaque, de nombreuses zones d'ombre demeurent sur les conditions des deux otages français, Vincent Delory et Antoine de Léocour, tous les deux âgés de 25 ans, enlevés vendredi au Niger. Leurs corps étaient "tous les deux entravés" et portaient des impacts de balles, a indiqué, jeudi, Alain juppé. |