Le PS a planché samedi à Marseille sur son projet sur l'éducation en vue de 2007. François Hollande s'est montré agacé: "on est là tous les samedis" dans le cadre des états généraux pour élaborer le projet, "je ne sais pas où sont les autres", a-t-il dit.
Comme samedi dernier à Toulouse, aucun des présidentiables: Dominique Strauss-Khan, Laurent Fabius, Jack Lang et Ségolène Royal n'avait fait le déplacement. "Je leur conseille d'être eux-mêmes, mais aussi de ne pas trop nous oublier", a renchéri Henri Emmanuelli, chargé du projet. Il a recommandé "au candidat ou à la candidate" qui sera investi de rester "en phase" avec le projet du parti et de "ne pas commettre la même erreur que Lionel Jospin, qui avait dit en 2002 que son "projet n'était pas socialiste".
Les présidents de l'Unef Bruno Julliard et de l'UNL Karl Stoeckel, ainsi que des syndicalistes, des sociologues et des experts d'autres formations politiques, ont participé à l'élaboration du projet du PS sur l'éducation.
Les propositions phares sont la "scolarisation obligatoire à partir de 3 ans", "un service public de l'accompagnement scolaire", un "collège unique pour tous", un "effort budgétaire important en faveur des universités" et le "droit à la formation toute la vie".
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